/fdata%2F3713755%2Favatar-blog-1146935489-tmpphp5gXT1g.jpg){kind=avatar}
Cette année encore nous étions à la Fête de la Musique de Rambouillet. Grosse évolution, par rapport à l’année dernière, nous avions notre propre podium, situé à l’angle de la rue de la République et d’Angiviller. Ce qui signifie que nous étions autonomes, autant au niveau de la sonorisation que de l’organisation. Il fallait assurer 5h de show !!
Nous avions donc convié un groupe de nos connaissances pour nous accompagner, « Salamander », et « Telezerojour », un auteur-compositeur-interprète rencontré lors de notre passage à l’Entrepôt en mai dernier. Le tout complété par Christel, une chanteuse qui nous accompagne depuis quelques temps.
Autre particularité, Fabrice notre basiste attitré n’étant pas dispo, nous avions fait appel à Cécile et Fred, les deux précédents bassistes du groupe, afin d’assurer le maximum de morceaux. Pour les autres titress, c’est Christian le claviériste qui s’y collait (il a deux mains et deux pieds après tout…).
« Salamender » annule au dernier moment … « No Comment » !!! On va donc reprendre leur temps de jeu.
Nous voici partis pour un marathon mais il ne sera pas dit que The Fancy Froggies plante un engagement !!
La mise en place fut un peu fastidieuse car même si Françoise P., notre chef de plateau, était très présente et volontaire, elle ne pouvait rien faire sans l’intervention de l’équipe technique. A 18h le podium était toujours sous les arbres à attendre d’être monté ; nous en avons profité pour bronzer sous le soleil qui s’était invité à la fête.
Enfin, à 20h15, après un changement de podium et quelques mésaventures techniques dont je vous fais grâce, on attaquait les balances. On a envoyé le premier morceau vers 20h45, soit … à l’heure ou presque.
Et là on peut dire que l’on est récompensés : nous sommes dans une rue de transit, mais le public s’arrête, écoute, reste le temps de 3 ou 4 morceaux voire plus. La place devant nous est remplie et, croyez-moi, il n’en faut pas plus pour nous motiver.
Le premier set de Cécile terminé, on enchaine avec Fred. Christel fait quelques incartades très remarquées, il faut dire qu’elle a une sacrée voix. On termine sur des duos et un « A ma place » de Axel Bauer qui restera dans les mémoires de bon nombre de rambolitains.
On cède alors la place à Greg de « Telezerojour » et ses chansons pour le moins grivoises. Là encore gros succès, le public est conquis par sa présence, sa personnalité et le contenu de ses chansons : « Les coucougnettes » ou « Suivre un cul » pour n’en citer que deux, ont eu leur effet !
De notre côté, on en profite pour se détendre, se restaurer, puis on enchaine de nouveau. Au final nous aurons joué près de 4h. A 1h on a arrêté, fatigués mais contents. On a tout rangé sous la lumière des phares, car plus de courant …
Le bilan est très positif : du public ; des bassistes qui ont assuré avec une seule répèt, et des balances faites à l’arrache ; Telezerojour, que l’on a appris à connaitre et qui nous as emballé, comme le public d’ailleurs.
Seul bémol : c’était notre dernière représentation avec Christel, qui va repartir prochainement aux USA pour continuer ses projets perso. Mais elle aura laissé son empreinte au sein du groupe. Qui sait, on la retrouvera peut être lors de ses passages en France pour quelques titres.
Merci à Françoise, à la ville Rambouillet et surtout au public sans qui cet événement ne serait rien.
Autant vous dire que quand ils sont en place tous les deux le reste de l’équipe se sent vite à l’étroit. Ajoutez à ça Manu, le chanteur, qui vient avec trois guitares et Jean-Michel avec deux. Il n’y a que le bassiste qui reste sobre. Quoi que lui, il vient avec son ampli. 
Tous les musiciens l’ont vécu un jour ou l’autre, le plan galère, le truc qui dérive, et qui vous laisse une impression qui oscille, entre le gâché et le raté
Dernière ligne droite avant le 19 juin.
Notre retour à l’Entrepôt s’est très bien passé. 
Première bonne surprise, le lieu est réputé pour ses concerts du samedi soir, donc le fait même de pouvoir s’y produire était pour nous un événement. La pression est montée d’un cran lorsque nous avons appris qu’il était complet. Les deux dernières répèts s’étaient bien passées, mais c’était pour nous le baptême du feu. Bien sûr, nous n’en étions pas à notre première scène, mais c’était une première sur un répertoire si long (3h de jeu), en nous chargeant ,en plus ,de la sonorisation. A 18 heures pétantes on était au pub, l’installation s’est faite dans le calme, première balance et pause diner avec les premiers arrivants.
